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13 mars 2013

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS Fédération de

                                 PARTI COMMUNISTE FRANCAIS                                 

                                       Fédération de Haute-Saône                                    

 

pcf 1024

LE RAPPORT DE FORCE EXISTE !

Imposons la rupture avec la politique

aux bottes du Medef !

Faisons capoter « l’accord Hollande-Medef-CFDT » contre les salariés.

 

            Le président Hollande et sa majorité gouvernementale s’apprêtent à faire passer une destruction sans précédent du code du travail. Sa portée est très grave !

               Le soi-disant « Accord national interprofessionnel sur le marché du travail » (ANI) vise à faciliter les licenciements. Entre autres, il légalisera le chantage patronal au « maintien de l’emploi », contre baisse des salaires et augmentation du temps de travail, ou contre mobilité forcée.

               Le Medef peine à cacher sa satisfaction devant cette contre-réforme similaire à celles qu’inspire l’Union européenne dans les autres pays comme l’Italie.

               Aucun salarié ne peut plus croire aux illusions propagées sur le « changement » avec l’alternance électorale. Le gouvernement Hollande-Ayrault va jusqu’à accorder 20 milliards d’euros de nouveaux cadeaux fiscaux au patronat et au capital au nom du « choc de compétitivité ». Il reprend à son compte les hausses de TVA voulues hier par Sarkozy. Il s’attaque aux allocations familiales. Sur le dossier emblématique des retraites, il prépare l’opinion à une aggravation des contre-réformes Fillon et Woerth. Etc.

La lutte doit s'intensifier, ils ne veulent rien lâcher et bien nous non plus !

          De changement, il n’y en a que dans le ton et la méthode. A l’arrogance succède la mise en scène de l’impuissance et de la fatalité. A l’hypocrite « dialogue social » de Raffarin et Sarkozy, Hollande, fort du soutien inédit que lui ont apporté les principales centrales syndicales, Hollande passe à l’institutionnalisation de la « négociation sociale », pour ne pas dire de la collaboration de classe. Elle lui permet de se défausser vis-à-vis du pays.

          L’ANI serait ainsi le fruit d’un « accord » entre les organisations patronales et certaines organisations syndicales (CFDT, CFTC et CGC, minoritaires) et devrait rentrer dans la Loi, sans discussion, en tant que tel. La CFDT, qui avait soutenu la loi Fillon contre les retraites, confirme, sans surprise, son orientation en se prévalant du soutien des principaux syndicats européens de la Confédération européenne des syndicats (CES), fer de lance du Traité de Lisbonne rejeté par le peuple français. Depuis des années, la colère populaire monte dans notre pays. Nous étions des millions à manifester en 2009 contre l’austérité.

       Nous avons été 10 millions au total, soutenus par l’immense majorité, à manifester pour la défense de la retraite à 60 ans et de son financement solidaire. Des luttes conséquentes, d’ampleur nationale, se développent pour le maintien de l’activité productive, pour les salaires, pour les services publics : PSA, Goodyear, Virgin, SNCF, Hôpital etc.

 La perspective politique de « changement » réel, ne saurait être un aménagement, une renégociation des projets gouvernementaux mais leur mise en échec par le mouvement populaire.

C'est dans la rue que la lutte paye !

         De même, il ne saurait être question pour nous de réclamer en échange des 20 milliards d’euros de crédits d’impôts aux entreprises les « contreparties » insignifiantes que le pouvoir va concéder.


            Plus que jamais communistes ! Nous portons, au cœur des luttes et des entreprises, des propositions de rupture comme la nationalisation des constructeurs automobile, de la sidérurgie, le refus de l’application des directives européennes de mise en concurrence des services publics.

 


 

Voici les couleuvres qu'ils veulent nous faire avaler :

-   Les « accords de compétitivité » soit l’augmentation du temps de travail avec gel ou baisse des salaires pendant 2 ans :

C’est inacceptable ! Ce n’est pas négociable !

On sait, avec les exemples de Continental ou de Bosch, que cela n’empêche pas les licenciements, mais que cela ne sert qu'à gonfler les profits et les dividendes des actionnaires.

-     La mobilité interne obligatoire dans l’entreprise sous peine de licenciement pour « motif personnel » :

C’est inacceptable ! Ce n’est pas négociable !

-   La réduction de 5 à 2 ans des possibilités pour un salarié de contester devant les prud’hommes, son licenciement :

C’est inacceptable ! Ce n’est pas négociable !


RETRAIT DU PROJET DE LOI REPRENANT L’ANI


 

Sans négociation !

 

PCF 70 : 11, Place RENET 70001 Vesoul Cedex

Tel : 03.84.75.28.32 - Courriel : pcf70@wanadoo.frBlog : http://pcfvesoul.canalblog.com/

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