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PCF 70

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23 août 2018

Lettre d'information de la Fédération sur la Fête de l'Humanité 2018

Chers camarades et sympathisants,

 

La Fête de l’Humanité aura lieu les 14, 15 et 16 septembre 2018.

La Fédération de Haute-Saône du PCF y tient un stand depuis plus de 40 ans.

L’équipe fédérale qui prépare notre stand s’est attelée à son organisation et le stand était prêt comme les autres années.

 

Cependant, nous est parvenue une information extérieure à la Fédération qui a remis en question notre présence cette année à la Fête :

La section de Mitry-Mory a arrêté brutalement sa coopération avec une dizaine de fédérations dont la notre et nous a informé tardivement de cette décision.

Pressé par le délai d’inscription à la Fête et malgré plusieures recherches d’alternatives pour être présent, nous n’avons pas trouvé d’entente.

 

La Fédération de Haute-Saône, ne sera malheureusement pas représentée cette année à la Fête de l’Humanité et de fait, nous n’assurerons pas non plus de transport par absence d’espace d’accueil comme les années précédentes.

 

Nous pouvons cependant vendre les vignettes d’entrée/bon de soutien au tarif militant de 26€.

Le stand de Champ Sur Marne, propose un marabout (le même que les années précédentes) derrière leur stand pour les camarades intéressés.

 

Nous vous invitons à aller aider les stands de nos camarades de Paris 15° arrondissement et de Saint Quentin.

Des stands nationaux d’associations comme ceux de Cuba Coopération ou de l’Association France Palestine Solidarité cherchent des bénévoles pour leur stand. Nous vous invitons à les contacter.

 

Nous allons nous préparer plus en amont pour être présent l’année prochaine, et éviter tout aléa.

 

Nous nous tenons à votre disposition pour de plus amples informations.

 

Fraternellement.

 

Le Comité Départemental

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15 février 2018

Sur la privatisation des chemins de fer, l’exemple britannique

En 1996 eut lieu en GB la première privatisation d’un service publique ferroviaire national ; une privatisation totale de tous les segments : exploitation, entretien, construction… comme les aiment les libéraux.

Vingt ans plus tard, environ 60% des britanniques demandent une renationalisation. Que s’est-il passé ?

Tous simplement, et comme les critiques émises à ce moment là le craignaient, le profit des actionnaires de Railtrack, société privée cotée en bourse, passa avant tout le reste.

Pour y parvenir, forte hausse des prix des billets (Depuis 2010 par exemple, le prix du billet a augmenté de 30% nettement plus élevé qu’en France), Baisse des investissements dans une logique de profit à court terme, suppression massive de postes (environ 70%) , alors que le nombre d’accidents augmentaient, parallèlement à la courbe des profits.

Les promesses d’investissement et d’amélioration de la qualité n’ont pas été honorées.

De plus la fragmentation du réseau en une trentaine de Compagnies oblige les usagers à prendre plusieurs abonnements.

Le sous investissement dans le matériel comme dans la sécurité fut à l’origine de très nombreux accidents, celui de Southall en 1997, de Paddington en 1999 entre autres, environ 90 accidents en 2000…

Dans la plupart des cas la société privée, gestionnaire des infrastructures, Railtrack, est mise en cause alors que les profits reversés sont importants.

Au bilan la qualité du service ferroviaire s’est fortement dégradée, de nombreux trains sont supprimés, les retards sont fréquents.

L’accident de Hatfield en 2000 eut d’importantes conséquences. Il fit apparaitre à nouveau un sous investissement dans les infrastructures ferroviaires sur l’ensemble du réseau. Le montant nécessaire à sa remise en état fut évalué à 3,2 milliards de Livres, ce qui poussa railtrack à demander des subventions à…l’Etat, dont une partie fut détournée vers les actionnaires.

La licence de Railtrack lui fut retirée en 2002 au profit d’une société privée à but non lucratif, Network rail qui récupère la maintenance du réseau. Certains y voient une renationalisation qui ne dit pas son nom mais qu’une majorité significative de britanniques réclame. Tout ça pour ça !

La privatisation n’a pas fonctionné.

Faudra t-il qu’en France nous en passion par là ? Instruits des mésaventures et mensonges, nous appelons à lutter autant que possible pour le maintien et le développement du service publique de la SNCF, soucieux de l’intérêt général, du développement de notre département et de l’aménagement du territoire.  

2 février 2018

La Fédération de Haute-Saône du Parti Communiste

La Fédération de Haute-Saône du Parti Communiste Français vous invite à participer à laconférence organisée par le Collectif d'Aide et de Défense des Migrants sur les Politiques Migratoires et les résistances possibles.

La fédérations.

CONFERENCE 09022018 -A4

7 juin 2017

Article de l'Est Républicain du 28/05/2017 Cyril MORLOT un candidat communiste aux législatives

article Est rép Législatives 2017 Cyril MORLOT 28 05 2017

28 avril 2017

Déclaration fédérale sur les résultats 1er tour présidentielles 2017 + 1er mai 2017

Communiqué fédéral : 

Résultats du 1er tour des présidentiels 2017

 

Communistes de Haute-Saône, nous faisons, tous, depuis toujours, partie des adversaires les plus résolus de l’extrême-droite. Nous ferons tout pour l’empêcher d’accéder au pouvoir. Cela signifie, comme notre théorie et l’histoire nous l’ont enseigné, tout faire aussi pour combattre le capitalisme, tenté d’avoir recours au fascisme devant l’aggravation de sa crise.

Nous laissons chaque camarade, chaque électeur opposé au FN, juger, en son âme et conscience, de l’imminence d’un risque d’élection de LE PEN. Nous respectons chaque décision.

Pour notre part, nous analysons, avec gravité, le risque, non d’une élection de LE PEN le 7 mai, mais d’une nouvelle montée de l’extrême-droite dans son ensemble d’ici 2022 et dès les prochains mois.

Nous estimons que le PCF ne doit pas se ranger, de quelque façon, derrière le nouveau représentant des pyromanes, MACRON, pour combattre l’incendie.

La présidentielle a montré la décision des capitalistes français, via les médias de idéologie dominante, de dépasser l’alternance droite/ « gauche », qui servait depuis 30 ans à poursuivre la politique à leur service.

Après 5 ans de SARKOZY et 5 ans de HOLLANDE, le modèle risquait de ne plus tenir face à la colère populaire. Ils ont donc poussé une candidature confusionniste, MACRON, « ni droite, ni gauche » qu’ils ont réussi à exonérer du bilan de quinquennat Hollande auquel il était pourtant totalement lié.

La posture anti-FN est un élément essentiel de la légitimation aujourd’hui de la candidature Macron, demain de la politique ultra-capitaliste de sa présidence et de son gouvernement.

Il cultive des clivages privilégiés avec LE PEN, notamment sur le multiculturalisme, l’immigration, la Russie etc. (et réciproquement). Avec l’élection de MACRON, le système érige plus que jamais le FN comme principale opposition, canalisant vers le pire la contestation que sa politique et la crise du capitalisme ne manqueront pas de susciter. C’est hautement dangereux pour les travailleurs et le pays. D’autant plus que la campagne a montré que le FN a affiné sa démagogie sociale, ce qui le rapproche encore d’un parti fasciste et qu’il passe aisément pour le plus opposé à l’UE du capital qui est la référence centrale de MACRON.

Le FN a obtenu un nombre de voix jamais atteint, 7,7 millions. Les élections ont montré qu’il disposait encore de réserves, notamment face à MACRON. Il en a parmi la droite ultra-réactionnaire qu’a tenté d’attirer FILLON après son lynchage médiatique ou parmi les 4,7% de DUPONT-AIGNAN tout près à tendre la main à LE PEN.

MÉLENCHON, issu de la social-démocratie traditionnelle, a choisi d’axer sa campagne sur sa personne, sur le rejet des partis, sur un populisme assumé (« qu’ils dégagent !»). Il fixe comme perspective politique un renversement de régime. Sur ces terrains, l’extrême-droite, là aussi l’histoire nous l’a montré, est la plus à l’aise.  

La montée et les formes nouvelles de l’extrême-droite porte à réflexion. Cette analyse nécessaire ne peut pas être court-circuitée par un alignement, direct sur la candidature MACRON au 2nd tour. Ce choix peut peser très lourd et se retourner contre le mouvement populaire.

Nous ne sommes plus dans les conditions de 2002. Alors, nous pouvions encore espérer montrer la marginalité relative de LE PEN et le tenir à l’écart. Et puis CHIRAC était clairement le représentant de la droite « républicaine », sans confusion possible avec la gauche.

La bataille contre l’extrême droite sera indissociable de la bataille contre la politique de MACRON. Elle passera par l’élévation de la lutte des classes qui est la raison d’être du PCF et de notre fédération.

Voilà les raisons pour lesquelles, la fédération de Haute-Saône du PCF, nous ne donnons pas de consigne de vote pour le 2nd tour des présidentielles.

Le 1er mai, pas question de défiler tout en appelant à voter MACRON !

Préparons un 1er mai d'ampleur afin d'élever le rapport de force et de préparer les travailleurs à la riposte dès les premières attaques de MACRON !

Nous vous donnons rendez vous le 1er Mai à 10h, à Vesoul devant la gare

pour réussir cette journée.

 

Au nom du Comité Départemental.

Le Secrétaire départemental, Cyril MORLOT

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14 avril 2017

Article de l'Est Républicain du 31/03/2017 Retraités en colère

Article Est Rep 31302017 Michèle Farey Retraite

13 avril 2017

Communiqué de Presse sur MACRON

Communiqué de presse

  

L'illusionniste

 

Ils vont tous y aller, tous les vieux crabes de la politique française se donnent rendez-vous chez E. MACRON ; au terme de tant d’années passées dans leur parti respectifs, ayant signé la charte des valeurs de gauche pour certains, de droite pour d’autres, les voilà à présent derrière ce jeune banquier vite enrichi par une OPA sur Nestlé, lui qui dit « ne pas être socialiste » et refuser l’idée de parti.

 

Avec à son programme l’allègement de l’ISF, la baisse de l’impôt sur les sociétés, un nouveau recul des retraites, la hausse de la CSG, l’organisation du travail au niveau de la branche et de l’entreprise, la suppression de 120000 postes dans la fonction publique, dont 70000 dans les collectivités territoriales : région, département (n’est ce pas Mr KRATTINGER) et communes, clairement E. MACRON triche :

Pour l’essentiel, il défend les catégories supérieures. Il a derrière lui une grande partie du MEDEF, des média qui lui servent outrageusement la soupe.

 

Le rejoindre, c’est participer à la dégénérescence de la démocratie en spectacle total.

 

Enfin, évoquer le rempart contre le danger d’extrême droite c’est ne pas voir à quel point il prolonge et aggrave les politiques précédentes qui assurent la promotion du FN.

Faire reculer le risque fascisant c’est au contraire construire avec les populations une politique de justice, d’écoute, de redistribution des richesses permettant une réelle protection et un avenir commun.

 

Par quelque aspect qu’on le prenne E. Macron est l’hologramme souriant du mensonge.

Le Secrétaire départemental

Cyril MORLOT.

13 mars 2017

Article de l'Est Républicain du 18/02/2017 sur l'association LSR 70

Article Est Rep 18022017 LSR 70 Muguette Paquis

1 mars 2017

FORUM des MIGRANTS par le CADM 70

LE PCF 70 vous invite à participer à ce forum :

Itin'errance 2017

FORUM DES MIGRANTS
« itin’errances »


Journées d’échanges et de rencontres


Vendredi 17 mars au cinéma Méliès à LURE :


20h30 - Photoreportage « EXODE » avec Saer Saïd


Samedi 18 mars salle des fêtes à Fontaine-les-Luxeuil :


A partir de 10h : atelier cuisine - ateliers enfants
animations (jeux avec la Cimade, vidéos flash…)
expositions (le Monde Diplomatique et AAMI70 ˝Fragments de vie˝ )


- 11h : accueil du Président Cyril MORLOT.

- 12h/13h : soupe et repas partagé de nos paniers


- 13h/14h : Syrie en Chantant


- 14h/15h30 : échanges avec Saer Saïd
Photoreportage «Exode»


- 15h30/17h : conférence-débat
Les migrations aujourd’hui
Gérard Deneux et Claude Vermot-Desroches


- 18h/22h30 : rencontre musicale, concerts
Ceux d’la Mouff (chansons rumba)
Les saucissons de malfaiteurs
(ska punk)


- 19h : buffet et soupe


Toute la journée : buvette, petite restauration et stands associatifs


Entrée gratuite cadm70@laposte.net


En partenariat avec le Centre Socioculturel de Saint-Loup-sur-Semouse
Imprimé par nos soins – ne pas jeter sur la voie publique

21 novembre 2016

Nos Ancêtres, les Gaulois ? Quels ancêtres pour quelle nation ?

Article du camarade FAUDOT Hervé

Quels ancêtres pour quelle nation ?

Visiblement, le climat étouffant et pestilentiel de l’été, commencé à Nice et conclu par le burkini, semble convenir assez à certains pour le prolonger dans les thématiques sécuritaires, identitaires et xénophobes.

Parmi eux un ex président qui revient, après le bilan positif de la colonisation, sur l’affirmation que « Dès qu’on est français, nos ancêtres sont les gaulois » !

Si on veut bien oublier qu’il est toujours problématique d’effacer ce qui relève de notre antériorité, on pourrait en sourire s’il ne s’agissait là de la sempiternelle question des origines posées comme un imbécile absolu.

Cette affirmation additionne en effet deux erreurs :

D’abord le peuplement de notre territoire, posé à l’extrémité de l’immense Eurasie en position de carrefour, résulte d’une suite ininterrompue de migrations, invasions, arrivages divers selon les circonstances. Il est, pour reprendre une formule d’Elie Faure un « chaos ethnique ». La « race » française n’existe que dans le métissage.

Les premiers humains connus, les homo-erectus, arrivent ainsi d’Afrique (ça commence mal) il y a plus d’un million d’années, ils évoluent peu à peu vers 300 000 avant JC en néandertaliens. Puis vers 40 000 avant JC ils se font manger leur pain par les Homo-sapiens venus également d’Afrique, notre code génétique en possède encore quelques traces.

Il y a 10 000 ou 8000 ans des populations venues du Proche Orient (décidément !) apportent la révolution néolithique, l’agriculture et l’élevage qui permet la sédentarisation.

Dans le millénaire précédant la naissance du Christ arrivent les Gaulois que les grecs, eux-mêmes installés sur les côtes du Sud, fondant des cités comme Massilia ou Nikaia, appellent « Celtes ».

Les romains nous les présentent comme divisés en une soixantaine de petites unités politiques regroupées en trois grandes régions : Belgique, Celtique et Aquitaine très diverses sur le plan culturel, institutionnel ou linguistique. Tout le Sud-Est est alors romain, la « Province » d’où vient le nom « Provence ».

Les gaulois seront peu à peu romanisés, l’édit de Caracalla en 212 donnant la citoyenneté à tous les habitants de l’Empire. Le christianisme ne deviendra officiellement la seule religion autorisée qu’à partir de 380, il mettra plus d’un siècle à dominer les campagnes, souvent par l’usage de la violence (« Païen » vient de Pagus qui a donné aussi « paysan »), bonjour les « racines  chrétiennes ». 

Au cinquième siècle arrivent les peuples germaniques et leur sang bleu supérieur qui s’installent dans un partage instable des territoires. Les Francs en Francie autour de Paris, les Burgondes qui formeront la « Bourgogne », les Wisigoths dans le sud ouest et en Espagne. Entre eux luttes fréquentes et jeux d’alliances. Clovis étendra sont territoire jusqu’au royaume de Cologne, à cheval sur le Rhin après l’intégration des franc rhénans, et jusqu’aux Pyrénées après la bataille de Vouillé en 507.

Puis viendront, comme dans un générique, les Bretons en Bretagne, les Vikings qui s’installent dans ce qui devient la « Normandie » avant d’aller polleniser les royaumes anglo-saxons, les Arabes jusqu’à Poitiers, les Juifs expulsés en 1492 d’une Espagne en quête de sa « pureté de sang », puis au 19eme fuyant l’antisémitisme d’Europe centrale avant d’être rattrapés par lui, les Tziganes…

Avec la consolidation de la monarchie, les nombreuses reines étrangères, italiennes, espagnoles, anglaises, hongroises, autrichiennes, amèneront leur sang jusqu’à la table royale. Il n’y a pas de sang plus mêlé que le sang des rois !

Enfin les vagues migratoires liées à la révolution industrielle et aux situations économiques contemporaines achèveront le patchwork : Belges, polonais, italiens, espagnols, portugais, maghrébins, africains… Jusqu’aux réfugiés qui arrivent aujourd’hui d’où venaient les premiers habitants de notre pays.

La seconde erreur concerne le territoire français. Lui aussi résulte d’une longue histoire. Les terres « gauloises » ne correspondent pas à aujourd’hui, elles incluent la Belgique ; idem à la mort de Clovis qui contrôle la rive droite du Rhin.

Au 16eme siècle encore il manque tout l’Est de la France actuelle, de l’Alsace à la Corse, sans compter l’outre mer. L’extension se fit sur des populations linguistiquement et culturellement différentes du noyau capétien : Bretons, Basques, Corses, Occitans… Le territoire français se fixe après 1945.

Au fond, à partir de quand peut-on parler de « la France » et « des français » ?

Après les décisions politiques des monarques qui préparèrent le terrain de l’unification sans la réaliser, il parait judicieux de situer le seuil d’irréversibilité sous la Révolution française, pour plusieurs raisons : d’abord, avec la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, l’unification du peuple français par la suppression des privilèges de naissance et des ordres qui permet une unification juridique, l’affirmation ensuite de la souveraineté dans la Nation qui rompt avec l’origine divine des Lois et son représentant royal sur terre, et enfin l’unification administrative rationnalisée et centralisée. La levée en masse, l’amalgame et les longues guerres pendant plus de 20 ans achèvent de cimenter la Nation.

Certes ce nouveau champ politique est loin d’être parfait, égalitaire et démocratique, mais au moins, par les principes qu’il énonce, ouvre t-il en leur nom la possibilité de luttes puissantes pour l’égalité et la justice qui marqueront tous les 19eme et 20eme siècles.

En fait la référence aux gaulois par les pères de la troisième république est un mythe fondateur construit pour rassembler contre les monarchistes qui se fondaient, eux, sur les Francs aristocratiques dominant les populations conquises et la droite catholique qui privilégiait le baptême de Clovis.

La référence actuelle s’inscrit dans les dérives identitaires et xénophobes, la naturalisation d’une origine, elle instrumentalise un mythe aujourd’hui obsolète à seule fin de distinguer les « vrais français » des autres. Doucement perverse, elle méprise la recherche historique et s’inscrit dans les appels réitérés à construire en lieu et place un « roman historique » qui viendrait remplacer l’Histoire par « des »  histoires.

Tosquelles, psychiatre catalan avait coutume de dire que les personnes dans les asiles étaient des gens qui avaient raté leur folie, c'est-à-dire qu’ils n’étaient pas parvenus à faire d’elle une force de propulsion. Assurément notre ex président est à l’abri de ce reproche. 

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