Tract contre la Loi El Khomri 31 mars 2016

Lien téléchargeable du tract : Tract_31_mars_pcf70_A5

REFUSONS

L'ESCLAVAGE DES TEMPS MODERNE !

Quand les capitalistes se sentent en danger, l’ennemi est toujours les travailleurs et sa jeunesse. Le gouvernement qui se dit socialiste se joue de la colère qui gronde.

L'étendard fasciste est levé, utilisé pour créer la peur et surtout la division entre les travailleurs, les privés d'emploi, entre les générations.

Le Front National n'est qu'une tromperie pour cacher le vrai ennemi de classe que sont les détenteurs de capitaux, ceux aux manettes des entreprises : les capitalistes représentés par le MEDEF.

Ils savent très bien jouer et profiter du gouvernement soit soit-disant socialiste, pour lancer les pires atteintes.

Ces réformes sont des machines à précarité, contre les conquêtes sociales obtenues par les luttes et dans la rue. La Sécurité Sociale, l’Éducation Nationale, la retraite les services publics en totalité sont dans le collimateur.

Avec la loi El Khomri, une énième remise en cause du code du travail. Loi qui doit être retirée.

La seule solution que propose les capitalistes est une nouvelle forme d'esclavage.

C'est la volonté d'avoir des travailleurs malléables, corvéables, interchangeables.

Une simple marchandise jetable et sans mot à dire. Aucune possibilité de se projeter dans l'avenir. La précarité instituée pour mieux contrôler et diriger le peuple.

Usant de la peur de perdre son travail, son logement pour les rendre dociles.

Une éducation qui se veut réduite au minimum, pour éviter l'esprit critique et citoyen.

Une santé qui tend à être au rabais et de moins en moins remboursée.

Un projet de société catastrophique que vous ne pouvez accepter.

Les Communistes de Haute-Saône appelle les travailleurs, les privés d'emploi, la jeunesse et les retraités à se défendre, à défendre ses intérêts contre les capitalistes qui nous dirigent et nous gouvernent. A se mobiliser dans leurs lieux de travail, vos écoles.

Les capitalistes ont besoin de nous pour faire tourner leurs affaires, nous n'avons pas besoin d'eux.

Réapproprions nous ce qui nous est dû.

Soyons chacune et chacun, le grain de sable dans le broyeur social actuel, en d'autres mots menons la lutte de classe partout et dans la rue.

Pour une société du commun, communiste et fraternelle.

A bas le capitalisme !